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Augmentation mammaire par implants

Vous envisagez une augmentation mammaire par implant ? Découvrez les types d’implants mammaires, les techniques opératoires, la cicatrisation, la convalescence, le coût de l’intervention, voici nos explications et nos conseils pour faire un choix éclairé.

Augmentation mammaire par implants mammaires à Paris

L’augmentation mammaire est un motif fréquent de consultation en chirurgie plastique. Il existe différentes techniques permettant d’augmenter le volume des seins. Le Docteur HADDAD, chirurgien plasticien spécialiste en augmentation mammaire, vous oriente vers la méthode qui vous convient le mieux. L’objectif de l’opération est de combler une insuffisance de volume mais surtout d’obtenir un résultat stable et naturel, conforme à vos attentes.

Qu’est-ce qu’une augmentation par implant mammaire ?

L’augmentation mammaire par implants est une opération de chirurgie mammaire qui vise à augmenter le volume de seins et à modifier leur forme grâce à la pose de prothèses mammaires. Si elle a considérablement évolué au cours des dernières décennies, cette chirurgie mammaire est loin d’être nouvelle. Dès le XIXe siècle, des chirurgiens ont commencé à pratiquer des augmentations mammaires avec des injections. Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que sont apparues les premières prothèses en silicone, utilisées alors essentiellement pour la reconstruction mammaire. Les femmes ont aujourd’hui accès à un large éventail de prothèses, tant en termes de volume que de forme.

Pourquoi faire une augmentation mammaire par implants ?

La raison principale qui pousse les femmes à envisager une augmentation mammaire par implants est le fait qu’elles trouvent leur poitrine trop petite. Différentes raisons peuvent l’expliquer : la glande mammaire ne s’est pas ou peu développée à la puberté, par exemple en lien avec des malformations mammaires (Syndrome de Poland), la poitrine a perdu du volume en raison d’une importante perte de poids ou des grossesses.

Quelle que soit la motivation de la patiente, même si elle est uniquement esthétique, celle-ci doit être entendue et prise en considération. Il ne faut pas négliger l’aspect psychologique d’une telle opération et son impact très positif sur la confiance en soi. Cet aspect est d’autant plus important pour les femmes qui désirent une reconstruction mammaire après un cancer du sein.

Les autres techniques d’augmentation mammaire 

L’augmentation mammaire par implants est l’une des techniques pratiquées par le Dr Haddad. En fonction de vos attentes, il pourra aussi vous orienter vers d’autres techniques comme le lipofilling mammaire, ou injection de graisse autologue, et l’augmentation mammaire composite qui associe les deux méthodes. Chaque technique possède des avantages qui lui sont propres et répond à des attentes différentes.

Types d’implants mammaires : comment savoir lequel choisir ?

Tous les implants mammaires disponibles en France répondent bien sûr au marquage CE et bénéficient de l’autorisation de l’agence nationale de la santé et de la médecine (ANSM).

Les implants mammaires en gel de silicone

Le Dr Haddad utilise uniquement des implants de dernière génération en silicone pré-remplie avec un gel cohésif, empêchant la fuite de silicone dans le corps en cas de rupture de l’implant. Dans la majorité des cas, l’implant mammaire en gel de silicone est privilégié car il donne un aspect très naturel au sein et un toucher proche de celui de la glande mammaire.

Les implants à base de sérum physiologique

Il existe également des implants remplis de sérum physiologique mais ils ne sont plus utilisés en Europe. Ces implants mammaires sont posés vides puis remplis d’une solution saline. Ils offrent toutefois un résultat moins naturel que le silicone et moins cohésif. A long terme, ils deviennent beaucoup plus palpables et on observe l’apparition de vagues et d’irrégularités. C’est d’autant plus vrai en cas de perte de poids ou d’involution de la glande mammaire en graisse avec l’âge.

Implants mammaires : le choix du volume et de la forme

En concertation avec le Docteur HADDAD et en fonction de votre morphologie, vous pourrez choisir le volume de la prothèse et sa forme. Autrefois, on pouvait utiliser des prothèses mammaires dites “anatomiques” en forme de poire mais elles ne sont plus utilisées en Europe, en raison des risques de rotation de l’implant. Les prothèses mammaires rondes pré-remplies de silicone sont donc aujourd’hui privilégiées.

Le Dr Haddad propose toujours des essais lors de la consultation. La première étape consiste à placer des implants mammaires de tailles différentes sous le soutien-gorge afin d’évaluer le rendu final. Le chirurgien utilise également le logiciel CRISALIX pour élaborer une reconstruction en 3D de la poitrine grâce à des photos de face et de 3/4 droit et gauche prises au cabinet. Cette simulation du résultat esthétique est très pertinente et permet de simuler le résultat esthétique au plus proche de la réalité.

Bon à savoir. En fonction de l’aspect souhaité par la patiente, celle-ci choisit également entre des prothèses mammaires avec un profil haut ou un profil modéré. Un choix qui influe sur l’aspect de la poitrine et le rendu du décolleté, plus imposant avec une prothèse mammaire à profil haut.

Comment se déroule une augmentation mammaire par implants ? 

Plusieurs consultations et examens sont indispensables avant une chirurgie d’augmentation mammaire : deux avec un chirurgien plasticien, une consultation préalable avec l’anesthésiste, une mammographie pré-opératoire si vous avez plus de 30 ans, un bilan sanguin complet. Ces rendez-vous avec le chirurgien esthétique lui permettent d’évoquer avec sa patiente le choix de l’implant adapté, mais aussi les différentes techniques d’implantation, les types d’implants mammaires, les détails de l’opération et le déroulement du post-opératoire.

Techniques d’implantation : où sera placée la prothèse ? 

En fonction du volume mammaire, le chirurgien peut placer la prothèse en avant du muscle pectoral (technique rétro-glandulaire) ou en arrière de celui-ci (rétro-pectoral). Cette seconde méthode est un peu plus douloureuse, mais des antalgiques suffisent à contrôler la douleur.

Le Docteur Haddad privilégie toutefois le plus souvent la technique du DUAL PLAN (ou Dual plane) : l’implant mammaire est placé derrière le muscle dans sa partie supérieure, et derrière la glande mammaire dans sa partie inférieure. La forme du sein est alors beaucoup plus naturelle, toute la partie supérieure du muscle pectoral recouvrant l’implant.

Anesthésie, durée d’hospitalisation : comment se passe l’intervention ?

L’augmentation mammaire par prothèses a lieu au bloc opératoire, en ambulatoire (la patiente entre le matin et sort le soir) ou avec une nuit en hospitalisation, sous anesthésie générale. La patiente est à jeun lorsqu’elle arrive à l’hôpital et doit réaliser une douleur complète à la bétadine.

L’opération, qui dure entre 45 minutes et 1H30, est réalisée en position demi-assis, afin de mieux évaluer le volume des prothèses mammaires et les placer de manière symétrique.

Incisions : quelle voie d’abord pour quelle cicatrice ?

Il existe trois voies d’abord possibles. Pour la mise en place des prothèses, le chirurgien peut réaliser une incision au niveau de l’aisselle (axillaire), dans le sillon sous-mammaire du sein ou dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole (hémi-aréolaire). Ce choix dépend de la silhouette de la patiente et du type de prothèse choisi.

Le Dr Haddad évoque cette question avec vous lors des consultations préopératoires et privilégie toujours les cicatrices les moins visibles. La voie sous-mammaire est par exemple privilégiée pour les implants mammaires de grand volume et lorsque le diamètre de l’aréole est insuffisant pour la mise en place de la prothèse. La cicatrice est cachée sous le sillon du sein mais il arrive dans certains cas qu’elle migre légèrement au-dessus ou en dessous du sillon du sein.

Si la voie axillaire a longtemps été privilégiée, elle est aujourd’hui de moins en moins utilisée. Il existe en effet un risque de rétraction et de boursouflure de la cicatrice, qui est dans certains cas plus douloureuse. Cette approche rend également plus complexe la reprise en cas de coque, réaction inflammatoire caractérisée par une contracture capsulaire sur la prothèse mammaire, car le chirurgien est obligé de créer une nouvelle cicatrice.

La cicatrice la plus discrète après plusieurs années est la cicatrice hémi-aréolaire, dissimulée entre le pigment de l’aréole et la peau du sein. Elle peut être supérieure, lorsqu’on associe la pose de prothèse avec un mini lifting des seins, ou inférieure, et permet de de positionner l’implant devant ou derrière le muscle. Cette voie d’abord nécessite toutefois que le diamètre de l’aréole soit suffisamment large. Certaines patientes font état de petites douleurs dans les mois qui suivent l’intervention chirurgicale, le plus souvent en lien avec le retour de sensibilité du mamelon.

Augmentation mammaire par implants : préparation avant l’intervention

Il est impératif de respecter certaines règles postopératoires. Les traitements content de l’aspirine ou des anti-inflammatoires doivent absolument cesser la prise dans les 10 jours qui précèdent l’opération. Le Dr Haddad insiste également sur l’importance d’arrêter la cigarette quatre semaines avant l’intervention, et quinze jours après. Le tabac peut en effet avoir un impact négatif sur la cicatrisation.

Résultat après une augmentation mammaire par prothèses

Résultats d’une augmentation mammaire par prothèses et suivi 

Le Docteur HADDAD offre un suivi régulier après la pose d’implants mammaires.

Prothèses mammaires : combien de temps pour un résultat définitif ? 

Le résultat d’une augmentation mammaire par prothèses est visible immédiatement après l’intervention. Il est toutefois nécessaire d’attendre 4 à 6 mois pour observer le résultat définitif. Quant à l’aspect définitif des cicatrices, il est visible après un an. D’où la nécessité de ne pas les exposer au soleil pendant au moins 12 mois.

Les prothèses mammaires ont en théorie une durée de vie de 10 à 15 ans. Il est ensuite nécessaire de les changer. En pratique toutefois, grâce à une surveillance régulière et en raison de la qualité des prothèses utilisées par le Dr Haddad, elles peuvent durer beaucoup plus longtemps.

Des rendez-vous de suivi indispensables

Dès le lendemain de l’augmentation mammaire, le Dr Haddad vous rend visite pour la réfection du pansement et un contrôle de la cicatrisation. D’autres rendez-vous sont ensuite prévus à J7, M1, M3, M6 et un an après l’intervention.

Quelles sont les complications possibles après une augmentation mammaire ?

Les complications après une augmentation de volume mammaire sont rares mais il est important de les connaître. Il n’est pas anormal de présenter des bleus au niveau de la poitrine ou un léger gonflement. Des douleurs peuvent également apparaître mais des antalgiques permettent de les soulager efficacement.

La complication la plus fréquente après une augmentation mammaire est la formation d’une coque autour de l’implant. Cette contracture capsulaire est caractérisée par le durcissement du tissu cicatriciel autour de l’implant. Les coques précoces sont très rares et représentent moins de 1 % des cas d’augmentation mammaire par prothèses. À 10 ans, le taux de coques peut varier de 5 à 10 %. Une reprise chirurgicale est alors réalisée.

Comment réduire le risque de complications ? 

Certaines complications sont par nature imprévisible mais pour réduire ce risque il est indispensable que les patientes suivent scrupuleusement les recommandations du Dr Haddad :

  • arrêt du tabac et de certains médicaments avant l’opération,
  • bonne hygiène de la cicatrice,
  • adoption d’une alimentation variée et équilibrée,
  • arrêt des activités sportives pendant un mois,
  • pas d’exposition au soleil pendant 12 mois,
  • port d’un soutien-gorge de contention.

Combien de temps dure la convalescence ? 

Il est recommandé de prendre un congé sans solde pendant 5 à 15 jours après l’intervention.

Massage, nettoyage : comment prendre soin des cicatrices ? 

La cicatrice doit être nettoyée chaque jour à l’eau et au savon sous la douche, sans produit antiseptique. Pendant tout le processus de cicatrisation, il est important d’hydrater la peau quotidiennement et de masser la cicatrice avec une huile végétale dès que les croûtes ont disparu. Un massage régulier permet d’assouplir les tissus et d’éviter les adhérences.

Combien coûte une augmentation mammaire par implants ?

Le coût d’une augmentation mammaire varie en fonction de plusieurs facteurs :

  • la technique opératoire choisie,
  • le type d’anesthésie,
  • la durée d’hospitalisation.

Le Dr Haddad, conventionné Secteur 2, vous remet toujours un devis détaillé et personnalisé. Pour une augmentation mammaire par prothèse, le prix est à partir de 4 500 euros s’il s’agit d’une chirurgie esthétique et à partir de 2500 euros pour une chirurgie réparatrice, par exemple après une mastectomie.

Prise en charge d’une augmentation mammaire par implant : un remboursement par l’Assurance maladie est-il possible ?

L’augmentation mammaire par prothèses est une intervention de chirurgie esthétique pour laquelle il n’est pas possible d’obtenir un remboursement de la part de l’Assurance maladie ou d’une mutuelle.

Il existe néanmoins des cas particuliers. Lorsqu’une patiente présente une agénésie mammaire bilatérale, une hypoplasie ou hypotrophie mammaire sévère (poitrine inférieure à un bonnet A, des seins tubéreux, un syndrome de Poland, une asymétrie mammaire importante ou qu’elle désire une reconstruction mammaire après un cancer du sein (ablation totale ou partielle), une demande de prise en charge est envisageable et peut être discutée au cas par cas.